La série “Le Jeu de l’échelle” décape les tabous de la société mexicaine

Sortie le 14 mai sur Netflix, la nouvelle série mexicaine “Le Jeu de l’échelle” plonge dans les coulisses d’une école privée de Guadalajara. Suivant les traces d’une surveillante ambitieuse et prête à tout, le réalisateur Manolo Caro signe une réjouissante satire de la société mexicaine et des ravages de la corruption.
Réalisateur parmi les plus en vue du Mexique, Manolo Caro marque son grand retour à la comédie noire avec Le Jeu de l’échelle (Serpientes y escaleras au Mexique), une nouvelle série disponible depuis le 14 mai sur Netflix. Déjà qualifiée par le site d’information La Chispa comme l’“une des plus grandes sorties de l’année” dans le pays, cette fiction en huit épisodes mêle humour grinçant et satire sociale.
Fidèle à son style, le réalisateur des séries à succès La Casa de las flores et Quelqu’un doit mourir (2018 et 2020, toutes deux sur Netflix) aborde de front des thèmes profondément ancrés dans la société mexicaine contemporaine tels que la corruption, les abus de pouvoir ou encore le racisme structurel. Chilango, un magazine de Mexico, décrit d’ailleurs la nouvelle production comme “une comédie au scénario acide et au regard résolument critique”.
Caro plante son décor dans une école privée ultraélitiste de Guadalajara, dans l’État de Jalisco (côte ouest du Mexique), fréquentée par des enfants de la haute société. Tout commence par une altercation entre deux élèves issus de familles influentes, un incident anodin en apparence, qui va peu à peu faire vaciller l’équilibre de l’établissement presti
Courrier International